La dépendance aux transports en commun

Crédit photo : Ant Rozetsky, 2018.

Certaines personnes n’ont pas de voiture ou ne peuvent pas se permettre de s’en procurer une. De plus, posséder et entretenir une voiture entraîne des coûts financiers, parfois même considérables. Les transports en commun deviennent alors un moyen primaire et économique pour se déplacer au quotidien.

L’accessibilité urbaine, soit les infrastructures dédiées aux transports en commun, et le lieu de résidence exercent une influence importante sur les moyens de se déplacer.

Certaines personnes font face à des limitations fonctionnelles, ce qui signifie qu'elles peuvent avoir des difficultés physiques, sensorielles ou cognitives qui restreignent leur capacité à conduire ou à posséder un véhicule.

Dans un contexte périurbain et rural, les situations de dépendances peuvent être exacerbées.

En effet, les options de transport sont, la plupart du temps, limitées, une personne peut devenir dépendante d'une ligne d'autobus si c'est la seule solution pratique disponible pour se déplacer. Cela s’applique aussi aux services de rabattement où certaines personnes peuvent dépendre de ces services pour atteindre la ligne principale et accéder à d'autres destinations. Des services de rabattement permettent, habituellement, la correspondance avec un autre moyen de transport (ex. métro), et facilitant les relations par transports en commun entre la ville et les banlieues ou secteurs périurbains.

Lorsqu'il n'y a pas d'autres formes de transport public disponibles, une ligne d'autobus devient souvent la seule option viable, conduisant à une dépendance à cette ligne spécifique. De plus, si une ligne d'autobus est la seule à desservir une région spécifique, même avec des horaires limités, les personnes qui en dépendent peuvent adapter leurs horaires et activités en fonction des disponibilités de la ligne, plus particulièrement si cette ligne est essentielle pour les personnes en raison du manque d’accès à d'autres formes de transport, comme les taxis ou les services de covoiturage.

Ne perdons pas espoir!

Quoique les défis subsistent en matière de mobilité, des initiatives émergent pour répondre aux besoins variés des usagères et usagers. La mise en place de services de taxi-bus ou d'autobus à la demande dans certaines villes témoigne des efforts déployés pour accroître la flexibilité du transport en commun. Ces solutions contribuent à améliorer l'accessibilité et à rendre les déplacements plus adaptés aux besoins spécifiques des individus, ouvrant ainsi la voie à une mobilité plus inclusive et durable.

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Au-delà du cadre EDIA : pourquoi une mobilité inclusive et durable?
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Intégré par Maya Salloum, le 24 janvier 2024 09:44

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24 janvier 2024

Modification

29 février 2024 14:57

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