Et si nous tentions de simuler une ligne de bus avec des taxis?

Crédit photo : Rojan Manandhar, 2021.

Étude de cas : Linda

Linda utilise essentiellement le transport en commun et elle les combine parfois avec la marche pour ses déplacements domicile-travail, ainsi que ses déplacements de loisirs. Elle apprécie que les transports en commun soient stables et requiert peu d’effort physique. Toutefois, Linda est irritée par la fréquence basse des bus et le manque d’infrastructure pour piéton. Il arrive même que Linda soit en retard et par conséquent, elle manque de confiance dans les systèmes de transport.

Afin d’alléger ses irritants, Linda tente d'explorer différentes possibilités comme la marche. Cependant, elle réalise que la marche n'est pas un moyen de déplacement motivant pour elle. Elle explore également la possibilité d'une location ou d'un achat d'une trottinette électrique, mais les coûts associés la découragent. Linda décide alors d’utiliser les taxis comme une ligne de bus, permettant d’avoir une fréquence et une accessibilité plus élevées que l’autobus.

 

Les résultats

En remplaçant le taxi au moment du transfert pour le deuxième bus, Linda a pu raccourcir son trajet de 20 minutes. Elle remarque qu’elle a rencontré peu d’enjeux durant cette période expérimentale, puisqu’au moment du transfert, elle était située à proximité d’un regroupement de taxis. Elle avait trouvé l’assurance qu’elle recherchait, car malgré les retards des transports en commun, elle pouvait toujours y retrouver des taxis. Un autre avantage était qu’elle était déposée à la porte, au lieu de plusieurs centaines de mètres plus loin. Cependant, il faut noter que chaque déplacement en taxi était d’environ 20$. Suivant l'expérimentation, Linda ressent qu'elle avait un accès plus diversifié aux moyens de transport, mais elle réalisait qu'au long terme, l'utilisation des taxis serait couteuse. 

Évidemment, les éléments ci-dessus sont généraux et peuvent être appliqués dans un contexte idéal. De plus, la situation de Linda est expérimentale et particulière, elle ne peut être généralisée à un plus grand nombre de personnes, soit pour des contraintes financières, de localisation et de temps. En effet, plusieurs groupes demeurent dépendants aux transports en commun.

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Au-delà du cadre EDIA : pourquoi une mobilité inclusive et durable?
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Intégré par Maya Salloum, le 24 janvier 2024 09:44

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24 janvier 2024

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29 février 2024 14:57

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