Recommandations des méthodes d'éco-encrage pour réduire l'impact environnemental

Cette note a été produite dans le cadre d'un projet étudiant du CUFE de l'Université de Sherbrooke à l'automne 2023.

Ces recommandations ont été documentées lors d'un mandat ayant comme objectif d'approfondir les connaissances sur les impacts potentiels que le procédé d’impression lithographique peut avoir sur l’environnement et sur la santé, et ce, pour les quatre applications prépondérantes qui se retrouvent dans le bac de recyclage (lescirculaires, les magazines, les journaux et les papiers à usage unique).

Les méthodes d'éco-encrage pour réduire l'impact environnemental

Pour diminuer la quantité de produits chimiques, de déchets et d’énergie requise lors de l’étape du désencrage ainsi que l’utilisation des composés qui seraient jugés dangereux dans les encres, il est possible de réaliser de l’éco-encrage en planifiant de réduire les quantités d’encres utilisées avant même l’impression à l’aide de la charge et de la couverture d’encre. (CITEO, 2019; LIFE+ Greening Books Project, 2013) La charge se définit en tant que « la quantité et l’épaisseur d’encre déposée à l’aplat. Elle varie selon le procédé d’impression et la nature du support employé […] La couverture d’encre désigne la surface d’encre déposée sur le support. Elle va varier selon la nature de la composition graphique au travers de 3 éléments : la reproduction des couleurs, le tramé et la typographie. » (CITEO, 2019) 

Cela signifie que plus le pourcentage de couverture d’encre augmente, plus la quantité d’encre utilisée sera grande. Le principe est le même pour une police de caractère plus épaisse vis-à-vis à une plus mince alors que ce sera le contraire lorsque la typographie est située sur une bande de couleur. (CITEO, 2019)  

Pour mesurer le taux d’encrage, il faut considérer « la superposition des encres qui sont déposées sur le support par les formes d’impression. Le taux d’encrage est donc la somme du pourcentage de couverture de l’ensemble des encres primaires et/ou des tons directs d’un échantillon donné. » (CITEO, 2019) L’épaisseur est également pertinente dans le calcul. Pour l’impression offset, l’épaisseur est de « 2 microns. La quantité est de 1 à 2,4 g/m2. La quantité du papier Offset va 1,6 à 2,4 g/m2 ». (CITEO, 2019) 

D’ailleurs, CITEO (2019) a élaboré une façon de déterminer le bénéfice environnemental selon la surface de l’imprimé, son taux d’encrage et la consommation d’encre par m3.

Références

Ainsi, « l’objectif de l’éco-encrage est d’optimiser la consommation d’encre d’impression sans appauvrir ou affadir les créations. » (CITEO, 2019) Cette façon de faire peut permettre d’attirer plus d’attention du public cible ou bien tout autant. 

CITEO. (2019). Guide de L’ÉCO-ENCRAGE : Les bons choix graphiques pour réduire l’impact environnemental de vos emballages et de vos papiers graphiques. https://bo.citeo.com/sites/default/files/2019-07/20190524_Citeo_Guide%20%C3%A9co-encrage_WEB.pdf 

LIFE+ Greening books Project (2013). The handbook for good eco publishing: Good practices guidelines for eco-publishing and eco-design in the publishing sector (books and magazines). (Projet no. 09 ENV/ES/000457). https://www.anel.qc.ca/wp-content/uploads/2022/01/The-handbook-for-good-eco-publishing-Spain.pdf