Voici le dernier rapport du Groupe de travail sur l'accès universel à une offre alimentaire de qualité au Québec soutenu par la Table québécoise de la saine alimentation, Vivre en Ville et l'Observatoire de la qualité de l'offre alimentaire.
Résumé complet du rapport par 100 Degrés.
Le rapport détaille notamment 35 exemples inspirants .
Quelques chiffres (INSPQ)
- 45,5 % des Québécois ont un accès géographique limité aux commerces alimentaires,
- plus de 420 000 personnes (5,7 % de la population) vivent dans un désert alimentaire,
- 11,1 % des ménages québécois vivent de l’insécurité alimentaire, 28,1 % chez les ménages monoparentaux ayant une femme à leur tête.
- 29 % de l’apport calorique des Québécois proviendrait d’aliments à faible valeur nutritive,
- 24 % des Québécois atteindraient la recommandation pour les fruits et légumes.
Pour qu’une offre alimentaire soit universelle, elle doit résoudre des problèmes liés à l’accès géographique, l’accès physique, l’accès économique et l’accès « nutritif ». À cet effet, le rapport souligne que des efforts supplémentaires devront être consentis afin de mieux répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables.
Six recommandations pour assurer une indispensable collaboration intersectorielle :
- Soutenir la création d’environnements favorables à la saine alimentation pour tous.
- Faciliter les maillages et le mentorat à l’intérieur et entre les différents secteurs.
- Encourager le partage de ressources, financières, humaines et matérielles.
- Impliquer les populations vulnérables afin de mieux comprendre leurs besoins.
- Promouvoir les actions prometteuses en matière d’accès universel à une offre alimentaire de qualité.
- Approfondir les recherches sur les dynamiques de collaboration intersectorielle.
