Quand la pénurie de logements exacerbe la pénurie de main-d'oeuvre

Avec des taux d’inoccupation en bas de 1 % dans certaines municipalités du Québec, les employeurs peinent à recruter, car les employé·es n'ont pas d'endroit où se loger.

Certains entrepreneurs ajoutent une corde à leur arc et deviennent aussi propriétaires de logements locatifs. Les employeurs du secteur public n’ont pas cette opportunité, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a d’ailleurs 800 postes en affichage.

La ville de Gaspé qui est aux prises avec un taux d’inoccupation de 0 % a mis sur pied quelques incitatifs.

• Un projet de loi privé accordant un congé de taxes de 5 ans au constructeur de logements a été voté en 2019.
• 10 000 $ par unité locative construite sont offerts aux développeurs immobiliers.

En 2022, la Gaspésie a d’ailleurs bénéficié d’un gain migratoire de 2900 résident·es, alors que Montréal en a perdu·es 48 300.

Solution

Le président de la fédération québécoise des municipalités invite le gouvernement à décentraliser les programmes de subventions liés à l’habitation.

https://www.journaldequebec.com/2023/02/04/des-dizaines-de-milliers-demplois-en-region-mais-peu-de-logements