Certaines entreprises ont noté une baisse des ventes des produits bios en épicerie. Prana par exemple, se tourne vers les grandes épiceries (Super C, Maxi, etc.) et offre désormais une gamme de produits qui n’est pas certifié bio.

« On subventionnait le bio avec des marges réduites parce qu’on y croyait et qu’on y croit encore. Avec le coût des matières premières et le coût du transport, c’est devenu impossible, malheureusement, avec nos marges de continuer à le subventionner » - Marie-Josée Richer, cofondatrice de Prana.

Le Québec pourrait-il s’inspirer de ce qui se fait ailleurs?

Des initiatives pour encourager la consommation de produits bios voient le jour en Europe. Certaines villes, Montpellier et Bruxelles, testent actuellement des projets de « sécurité sociale alimentaire » dont l’objectif est d’assurer l’accès à des aliments sains et biologiques aux citoyens et citoyennes, et ce, indépendamment de leur revenu.

«Le principe est simple: chaque citoyen cotise volontairement entre 1 euro et 150 euros par mois, selon ses moyens, et reçoit en retour un montant d’argent compris entre 100 et 150 euros (environ 150 à 220$) pour les adultes et entre 50 et 75 euros (environ 70 à 110$) pour les enfants».  

Ici au Québec, l’initiative pourrait offrir une certaine sécurité alimentaire, mais pourrait aussi stimuler la production agricole locale tout en assurant une rentabilité aux agriculteurs et agricultrices.

https://www.24heures.ca/2023/03/29/et-si-le-gouvernement-vous-donnait-200-par-mois-pour-acheter-bio-cest-ce-qui-passe-en-europe

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2023-04-07/alimentation/le-bio-patit-de-l-inflation.php