Dans ce bille, Eriel Deranger rappelle que le colonialisme est à la sources des changements climatiques et que la solution pas notamment par le respect des droits autochtones.
"Ce qui est effrayant à ce stade avancé, c'est la réticence absolue des gouvernements coloniaux comme le Canada à faire l'une des choses qui représentent notre meilleure chance collective de réduire les émissions de carbone : cesser d'exclure les peuples autochtones des processus décisionnels sur l'action climatique."
"Le Canada maintient la même attitude paternaliste envers nos peuples que lors des pensionnats autochtones - ils agissent comme s'ils savaient mieux que nous ce qui est bon pour nous. Nos droits, nos connaissances et nos valeurs ne sont pas incluses ou pris au sérieux et nous ne sommes qu'une simple réflexion après coup lorsque nos terres sont en feu, nos communautés évacuées et que nous regardons notre avenir partir en fumée."
" La crise climatique ne peut être abordée de manière significative sans s'attaquer à ses causes profondes : le capitalisme, le colonialisme et l'extractivisme. Le Canada doit tenir sa promesse de respecter les droits et l'autodétermination des peuples autochtones, y compris la nécessité du consentement libre, préalable et éclairé des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis."
" Les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits offrent une abondance d'enseignements, de visions du monde, de moyens de subsistance alternatifs et de systèmes économiques qui valorisent l'interdépendance, la réciprocité et le respect de toute vie. Ce sont les contre-pouvoirs des systèmes colonialistes-capitalistes d'extraction et d'exploitation à l'origine de la crise climatique. Ce sont les solutions climatiques qui sont nécessaires de toute urgence."