
Nous demandons une planification énergétique intégrée, selon une approche systémique plutôt que selon une approche en silo.
Cette planification devra tenir compte des besoins actuels et futurs de la société québécoise. Elle devra notamment prendre en considération les options liées à la réduction des demandes, à l’efficacité énergétique et aux sources d'énergie renouvelable. Elle impliquera également les ministères parties prenantes (par exemple, le ministère des Transports, des Affaires municipales et de l’Habitation). Au-delà des questions énergétiques, elle considérera les impacts sur le climat, la qualité de l’air, le territoire, les écosystèmes et les communautés humaines et visera à atténuer ces impacts. Elle étendra sa compréhension à tout le cycle de vie des différentes filières énergétiques, de la récolte ou de l’extraction de matières premières à la production de l’énergie en passant par la production des infrastructures, le transport, jusqu’à l’utilisation, les émissions et les déchets.
Elle garantira enfin un accès aux services énergétiques afin d’assurer un niveau de vie décent à toutes et tous, dans le respect des limites planétaires et des territoires.
L’évaluation environnementale régionale développée par le Centre québécois du droit de l’environnement est une piste qui pourrait être explorée pour évaluer l’effet cumulatif des projets envisagés 18,19,20. Le cadre écologique de référence publié par le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques devrait contribuer à informer les décisions 21.