Endettement et épuisement sont des termes récurrents et généralisés à l’ensemble du pays quand on parle d’agriculture.

Les facteurs de difficultés

Selon André Magnan, professeur associé au département de sociologie à l’Université de Régina, la valeur des terres augmente d’environ 14% chaque année depuis 2011 ce qui participe à créer une pression de plus en plus grande sur les agriculteurs.

 «On constate aussi qu’il y a beaucoup plus de compétition. Un agriculteur qui veut acheter une terre sera peut-être en concurrence, avec d’autres agriculteurs dans le voisinage, mais aussi des investisseurs qui trouvent intéressant la possibilité d’acheter des terres et de voir augmenter la valeur des terres», précise André Magnan. 

La solution proposée 

La directrice générale de la Financière agricole Canada (FAC) croit que la location de terre pourrait être une bonne solution pour entrer dans le secteur : « On voit de plus en plus la possibilité de louer des terres, donc des fois le premier pas n'est pas nécessairement d’acheter une propriété. Est-ce qu’on peut avoir un équilibre entre les deux : acheter quelques hectares ou un hectare puis en louer plus au fur et à mesure ».

La location? Une solution ? Du côté du Québec, des fermiers dans une situation similaire d’endettement et d’épuisement ont décidé de se tourner vers la coopérative et la fiducie d’utilité sociale agricole. À lire ici !

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960275/inquietude-agriculture-agroalimentaire-jeunesse-fac