Récolte | Comment qualifier les « employé·es bénévoles »?

ATTENTION : Le résumé qui suit est une retranscription des notes prises durant le forum ouvert du 14 février 2024. Le contenu ne constitue pas une vérité, mais bien le rendu des explorations faites collectivement. En espérant que la récolte de ces savoirs puisse générer de l’inspiration, des actions et d’autres réflexions !

Un extrait des explorations et discussions…

Se créer une ressource à même le RQ-ACA ou la TNCDC pour les organismes communautaires en soutien ?

Les bénévoles peuvent être une solution à la pénurie de main-d’œuvre, mais il y a des limites. La loi en est une. Il faut donc bien s’informer des rôles et responsabilités.

Un survol des explorations…

L’enjeu c’est que les bénévoles ne peuvent pas se substituer aux travailleur·ses qualifié·es (ex: travailleurs sociaux, répit à domicile, etc.) Tout ce qu’on peut faire faire par des bénévoles on le fait faire. Or, des fois ça peut être très délicat. Surtout dans un contexte de première ligne où ils et elles sont en contact avec la communauté, des personnes vulnérables. On parle parfois d’enjeu de consentement, de propos inappropriés, etc. Les former dans le savoir-être, le relationnel, l'approche EDI est en ce sens à encourager.

Y a-t-il un code du travail en ce qui concerne les bénévoles?

Absence d’empêchement (dans un contexte de personnes vulnérables) plus poussé que les antécédents judiciaires. Afin de connaitre les antécédents d’une personne bénévole qui sera en contact avec des populations jugées vulnérables (ex: enfants)

Les questions qui restent…

On se demande jusqu’où on peut inviter un bénévole à aller chercher de la formation et jouer le rôle d’un·e employé·e rémunéré·e. L’organisme pourrait-il être « poursuivi» pour exploitation ? Car s’il n’y a pas de code, est-ce que cela veut dire qu’une personne bénévole n'est pas protégée par la loi ?

Est-ce qu’on peut les envoyer en formation ?

Quelle est la ligne ?

Quelles sont les responsabilités des gestionnaires ? Ils et elles ont de plus en plus de responsabilités ? Les cas délicats avec les bénévoles reviennent quand même sur le bureau des DG.

Informer et sensibiliser.

Qu’est-ce qui arrive lorsqu’une organisation n’a pas de financement à la mission et ne fonctionne qu’avec des bénévoles ?

Il existe des formations pour les administrateurs sur les CA.

Mais comment qualifier des bénévoles pour certaines tâches ? Jusqu’à combien de temps on peut demander d’aller se former ? Qui est imputable ? C’est l’organisme. Est-ce que cela peut être de l’empowerment ?

Pourquoi les personnes bénévoles quittent ? Éventuellement, elles trouvent un travail. Être bénévole c’est une porte d’entrée vers le marché du travail. Il y a de multiples raisons de faire du bénévolat : entraide, sortir de l’isolement, réduire le stress, c’est une façon d’apprendre de nouvelles expertises.

Ce n’est pas parce qu’une personne est bénévole qu’elle ne peut pas avoir un plan de développement individuel avec des opportunités de formation et de développement professionnels.

On constate que le milieu communautaire n’a pas de ressource commune en ressource humaine comme l’AQCPE pour les gestionnaires.