note Note générale

Récolte | Comment assurer un financement récurrent à la mission pour valoriser et maintenir l'équipe en place?

ATTENTION : Le résumé qui suit est une retranscription des notes prises durant le forum ouvert du 14 février 2024. Le contenu ne constitue pas une vérité, mais bien le rendu des explorations faites collectivement. En espérant que la récolte de ces savoirs puisse générer de l’inspiration, des actions et d’autres réflexions !

Une perle : deux même!

Et si le gouvernement, à défaut de pouvoir valoriser/ajuster le financement au regard des enjeux actuels, assurait les avantages sociaux des employés des organismes?

La CMTQ en collaboration avec divers bailleurs de fond et le ROCQ s’interroge sur la manière dont il serait possible de contribuer à l’amélioration des conditions de travail du communautaire.

Scoop : Organisation d’un évènement en mars 2024 par et pour les bailleurs de fond afin de réfléchir à la manière de mieux soutenir les organismes communautaires

Un extrait des échanges…

Le gouvernement semble loin de la réalité économique (cf. montant des financements accordés), déconnecté aussi des réalités vécues par les personnes en situation de vulnérabilité. Pas d’indexation, le financement est similaire depuis une dizaine d’année. Pour les organismes, il est difficile/voire impossible de recruter à des niveaux de financement aussi bas.
Différence entre discours politique et la mise en mouvement concrète de réponse financière adaptée.
Cependant, il est constaté une plus grande ouverture des bailleurs de fond privés qui ont une meilleure compréhension des réalités.
Manque de reconnaissance et de valorisation du travail essentiel réalisé sur le terrain malgré les revendications exprimées. Cela va au-delà de la question monétaire : il s’agit de réoffrir de la dignité.
Grande capacité d’innovation pour les montages financiers : expertise du communautaire.
Difficulté éprouvée dans la reddition de compte : sentiment de pression qui s’est amplifiée dans le temps. Cette pression peut être expliquée par une réduction des financements du gouvernement, en lien avec la réalité économique que nous traversons. Difficulté à répondre aux questions relatives à l’évaluation des retombées quali et quanti de peur que le gouvernement ne renouvelle pas son financement.
Très énergivore de faire le lien entre les financements possibles et les besoins de l’organisme.
Importance de remettre les personnes les plus vulnérables au centre de tout ce qui guide l’action. C’est pour cette raison que ces demandes sont essentielles, il ne faut pas l’oublier.
Difficulté dans la pérennisation des financements : comment se projeter?
Diviser certains postes pour compiler des sources de financement (ex : ajouter dans la demande de financement une petite partie de la communication pour construire un poste).

Les éléments clés discutés : Niveau de financement inadapté, exigence reddition de compte, Manque de connaissance des réalités vécues par les organismes et les personnes en situation de vulnérabilité.

Les questions qui restent :

Comment naviguer - d’un point de vue organisationnel - dans le financement entre employés financés à la mission et ceux financés par projet?
Et si le gouvernement pouvait prendre en charge les loyers des organismes?

Pistes à explorer :

Mobiliser les énergies uniquement dans la recherche de financement pour la mission et non par projet.

Prioriser les « produits », les activités en lien avec la mission qui peuvent faciliter l’autonomie de l’organisme dans une logique inspirée de l’économie sociale. Mobiliser les membres et bénévoles dans cette réflexion.

Mutualiser certaines ressources pour combiner les énergies de plusieurs organismes.

Réfléchir à des projets dans lesquels les bénévoles, les citoyens sont impliqués.

Poursuivre les revendications, elles fonctionnent! (ex : financement des haltes garderies pour les personnes demandeuses d’asile).