note Note générale
L'entrepreneuriat pour tous·tes!
Lorsque l'on étudie en entrepreneuriat, l'un des concepts de base enseigné, c'est que l'entreprise que l'on crée doit fournir un service et ou un produit qui répond à un problème rencontré par notre clientèle-cible.
Dans le fond, un·e entrepreneur·e, c'est une personne qui trouve une solution contribuant au bien-être de l'autre. Une mission honorable en soi.
Cela dit, au fil du temps, de nombreuses entreprises se sont créées non pas dans le but de répondre à besoin, mais plutôt avec l'objectif premier de générer des profits. Et c'est ce type d'entrepreneuriat qui a longtemps été mis de l'avant. Celui qui promeut les chiffres d'affaires mirobolants, la surconsommation, l'enrichissement monétaire individuel, le concept du self-made millionaire, bref, un entrepreneuriat à l'image du capitalisme.
Sauf qu'aujourd'hui, on prend de plus en plus conscience des dérives du système capitaliste et des conséquences de la surconsommation de biens : inégalité dans la répartition des richesses, pollution, exploitation des ressources naturelles, mauvaises conditions de travail, et bien d'autres encore.
Ceci n'étant ni durable, ni désirable, ni responsable.
La conscience collective
C'est en partant de ce constat que de plus en plus d'initiatives visant à agir pour le bien commun, pour le bien-être des communautés, en voyant les profits comme un moyen et non comme une fin, ont commencé à prendre de plus en plus de place dans notre société. On peut dire qu'une certaine conscience collective s'est enclanchée.
On a réalisé qu'entreprendre tout en ayant un impact social, environnemental et durable était possible et que c'était peut-être la formule à adopter pour réduire les effets néfastes du capitalisme, ainsi que pour se donner une chance d'un meilleur avenir.
On s'est également rendu compte que pour qu'une société soit plus juste et plus inclusive, les entreprises/organismes/institutions doivent l'être aussi. Il est donc primordial que le monde entrepreneurial reflète la diversité des âges, des profils, des communautés, des classes sociales, etc. Qu'il soit accessible à tous·tes!
Ce qui compte c'est de se mettre en action
Le fonctionnement de notre société nous porte à croire que nous sommes fait·es pour subir plutôt qu'agir. Comme si notre trajectoire était scellée d'avance selon notre statut social, notre genre, notre origine ethnique, notre niveau d'études et autres facteurs.
Or, si l'on nous inculquait dès l'enfance que nous avons tous·tes en nous la capacité d'agir pour notre propre bien et celui de notre communauté, notre système serait davantage tourné vers l'entraide, la solidarité, le self-care communautaire, et valoriserait davantage les compétences personnelles (soft skills) de chaque individu.
À ce sujet, le concept d'entreprenance qui consiste à mêler apprentissage et entrepreneuriat, commence à être testé dans différentes écoles en Europe et au Canada, dans l'idée d'encourager les élèves à « devenir acteur·trices de leur parcours ». On se focalise sur « le développement de la personne » et « l'esprit d'entreprendre plutôt qu'esprit d'entreprise ».
Ce concept n'est-il applicable que dans le milieu de l'éducation ?
Bien sûr que NON!
On apprend tout au long de son existence, donc on est capable de reprendre le pouvoir sur sa trajectoire de vie à n'importe quel moment, et surtout quand on arrive au dernier tiers de celle-ci.
Parce que l'on a une bonne idée de ce qui la vie a à offrir, parce qu'on a un parcours bien rempli d'expériences tant positives que négatives, parce qu'on a acquis une certaine sagesse et maturité, on est encore plus enclin·e à agir pour le bien de sa communauté lorsque l'on est plus âgé·e.
Finalement, c'est probablement le moment où on est assez "mûr·es pour entreprendre".
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12 décembre 2023
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5 mars 2024 16:48
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