Browser-based experiences of interactive media art /Expériences d'arts médiatiques interactifs basées sur le navigateur

(Version française ci-dessous)

This note was created as part of interConnect, a collaborative inquiry into digital transformation. Learn more in the box at the end of the text.

Benefits for audience

Chances are, you’re probably reading this through a web browser right now. Browser-based exhibition solves a lot of problems for audiences; it is most likely a piece of software already on your computer, no downloading is required, and it can be agnostic of the user’s operating system and hardware. It might even support mobile access, depending on the artwork’s features and constraints. 

Benefits for artwork

Browser based exhibitions offer a high level of accessibility. Given that browsers run well even on simple machines they can be considered a kind of lowest common denominator, capable of reaching a wide audience. However, browser-based artwork must be extremely considerate of file size and complexity in order to take advantage of browsers’ superior accessibility. This imposes serious limitations on the kind of content that can be presented.  

Why consider browser-based experiences

• The digital exhibition on a browser can be easily updated throughout the run of the show, as the audience will not need to re-download, and any visitor will be experiencing the most up-to-date version of the exhibition.

• Browsers can technically accommodate a wide variety of different media, although size and complexity constraints apply to all.

• No additional publishing channels or platforms are needed other than a server and a url, although many accessible and free options exist for hosting.

• Browser based designs have many conventions from 30+ years of web development standard— they can either be used to enhance user familiarity, or intentionally ignored to subvert expectations.

• If a project requires contractors to be hired, there are many skilled web developers working for small studios and independently. Before selecting a contractor, enquire about their experience working with your selected media and try to find a developer with a portfolio to support it. Ask around—who made an organization or artist’s website that you admire?

Implementing browser-based experiences

A browser based exhibition can be a simple website or a fully navigable 3D space, and there are myriad ways to go about creating them.

• For simple websites with non-complex interaction, it is possible to use existing website builders and templates. Often these are advertised as services with monthly fees that can become very expensive. 

• To create a browser based exhibition that can accommodate a variety of media, game engines like Unity or Godot provide the option to export a project as a website. Since video games are already multimedia endeavors, the engines that create them are well suited for exhibition design.

• When building to browser from a game engine, be extra careful of optimization, as the game engine can easily create experiences that do not run well in the browser due to the file size. 

• Test the experience out on as many hardware and web-browser platforms as you can before launching. Does it work best in Firefox? Is there a funny glitch with some versions of Chrome? Do certain MacBook processors distort the graphics? Does it work on a browser on a mobile device? Even if problems remain unsolved, you can make suggestions on how audiences access the experience. Making these suggestions clear at the outset will prevent frustration later if the audience discovers the experience is not compatible with their particular access method.

• What will this project look like in a year? Five? Ten? Even web browsers are subject to upgrades and can discontinue support for existing media formats. Take documentation of the project early and in many formats (still image screenshots, video capture of interactive components) to preserve it for future reference. Rhizome’s Conifer is a free tool designed for archiving web-based artwork. 

About this note   

• This note was nurtured by the discussions that took place during interConnect workshops, particularly those of co-learning group 1.1. 
• Note authored by Cat Bluemke with revision support from the interConnect team.
• Translation from English to French by the interConnect team.

The interConnect initiative was led by the Independent Media Arts Alliance (IMAA). The views expressed in this note are those of the author(s) and not official IMAA recommendations.

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(Version française)

Cette note a été créée pendant interConnect, une enquête collaborative sur la transformation numérique. Apprenez-en davantage dans l’encadré à la fin du texte.

Avantages pour le public

Il y a de fortes chances que vous soyez en train de lire ces lignes à l'aide d'un navigateur web. L'exposition par navigateur résout de nombreux problèmes pour le public : il s'agit très probablement d'un logiciel déjà présent sur votre ordinateur, aucun téléchargement n'est nécessaire et l'exposition peut être indépendante du système d'exploitation et du matériel de l'utilisateur·trice. Il peut même prendre en charge l'accès mobile, en fonction des caractéristiques et des contraintes de l'œuvre d'art. 

Avantages pour l’œuvre d'art

Les expositions basées sur le navigateur offrent un haut niveau d'accessibilité. Étant donné que les navigateurs fonctionnent bien, même sur des machines simples, ils peuvent être considérés comme une sorte de plus petit dénominateur commun, capable de toucher un large public. Toutefois, les œuvres d'art basées sur le navigateur doivent tenir compte de la taille et de la complexité des fichiers afin de tirer parti de l'accessibilité supérieure des navigateurs. Cela impose de sérieuses limitations au type de contenu qui peut être présenté.  

Pourquoi envisager des expériences basées sur le navigateur ?

• L'exposition numérique sur le navigateur peut être facilement mise à jour pendant toute la durée de l'exposition, car le public n'aura pas besoin de la retélécharger, et tout·e visiteur·euse aura accès à la version la plus récente de l'exposition.

• Les navigateurs peuvent techniquement accueillir une grande variété de médias différents, bien que les contraintes de taille et de complexité s'appliquent à chacun d’entre eux.

• Aucun canal ou plateforme de publication supplémentaire n'est nécessaire, à l'exception d'un serveur et d'une adresse URL, bien qu'il existe de nombreuses options accessibles et gratuites pour l'hébergement.

• Les conceptions basées sur les navigateurs ont de nombreuses conventions issues de plus de 30 ans de normes de développement web - elles peuvent être utilisées pour améliorer la familiarité de l'utilisateur, ou ignorées intentionnellement pour subvertir les attentes.

• Si un projet nécessite de faire appel à des sous-traitant·e·s, il existe de nombreux développeur·euse·s web qualifié·e·s qui travaillent pour de petits studios ou de manière indépendante. Avant de choisir un·e contractant·e, renseignez-vous sur son expérience avec le média choisi et essayez de trouver un·e développeur·euse avec un portfolio à l'appui. Demandez autour de vous : qui a réalisé le site web d'une organisation ou d'un·e artiste que vous admirez ?

Mise en oeuvres d'expériences basées sur le navigateur

Une exposition basée sur le navigateur peut être un simple site web ou un espace 3D entièrement navigable, et il existe une myriade de façons de les créer.

• Pour les sites web simples avec une interaction non complexe, il est possible d'utiliser les constructeurs de sites web et les modèles existants. Ces derniers sont souvent présentés comme des services avec des frais mensuels qui peuvent s'avérer très coûteux. 

• Pour créer une exposition basée sur le navigateur qui peut accueillir une variété de médias, les moteurs de jeu comme Unity ou Godot offrent la possibilité d'exporter un projet en tant que site web. Les jeux vidéo étant déjà des entreprises multimédias, les moteurs qui les créent sont bien adaptés à la conception d'expositions.

• Lorsque vous créez pour un navigateur à partir d'un moteur de jeu, faites très attention à l'optimisation, car le moteur de jeu peut facilement créer des expériences qui ne fonctionnent pas bien dans le navigateur en raison de la taille du fichier. 

• Testez l'expérience sur le plus grand nombre possible d’équipements et de plateformes de navigateurs web avant de la lancer. Le jeu fonctionne-t-il mieux sous Firefox ? Certaines versions de Chrome présentent-elles un drôle de problème ? Certains processeurs de MacBook déforment-ils les graphiques ? Le navigateur fonctionne-t-il sur un appareil mobile ? Même si les problèmes ne sont pas résolus, vous pouvez faire des suggestions sur la manière dont le public accède à l'expérience. En précisant ces suggestions dès le départ, vous éviterez toute frustration ultérieure si le public découvre que l'expérience n'est pas compatible avec sa méthode d'accès particulière.

• À quoi ressemblera ce projet dans un an ? Dans cinq ans ? Dix ans ? Même les navigateurs web sont sujets à des mises à jour et peuvent cesser de prendre en charge les formats de médias existants. Documentez le projet dès le début et sous différents formats (captures d'écran d'images fixes, capture vidéo de composants interactifs) afin de le préserver pour toute référence future. Conifer de Rhizome est un outil gratuit conçu pour l'archivage des œuvres d'art sur le web.

À propos de cette note

• Cette note a été inspirée par les discussions qui ont eu lieu au cours des ateliers d’interConnect, particulièrement du groupe d’apprentissage collaboratif 1.1.
• Note écrite par Cat Bluemke et révisée par l’équipe d’interConnect.
• Traduction de l’anglais vers le français par l’équipe d’interConnect.

L'initiative interConnect a été menée par l'Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI). Les opinions exprimées dans cette note sont celles des auteur·trice·s et ne constituent pas des recommandations officielles de l'AAMI.