Isaac Getz définit l'entreprise libérée comme étant une organisation dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables des actions qu'ils jugent bon – eux et non leur patron – d'entreprendre.
Il précise qu’à l'instar des architectes qui définissent une construction (par exemple un pont) à partir de sa fonction (permettre un passage par-dessus un obstacle) et non d'un ensemble de caractéristiques structurelles, « l’entreprise libérée est définie aussi à partir de sa fonction » (permettre la liberté et responsabilité d’initiative) et non d’un modèle (comme le propose l'holacratie par exemple). Pour permettre la liberté et la responsabilité des salariés, la libération d’entreprise remet en cause des pratiques organisationnelles qui les empêchent. Par exemple, ce type d'organisation conduit à une réduction drastique des dispositifs de contrôle interne.
Les l'entreprise libérée sont souvent considérées comme des organisations dites opales de par leur conformité au pilier de l'auto-gouvernance. Voici quelques cas d'organisations ayant adopté des pratiques "libérées" en totalité ou en partie répertoriées sur Praxis :
- La Coopérative Les Choux Gras ;
- La BAnQ ;
-
Une note par Gabriel Salathé-Beaulieu commente un article sur le cas de Dévicom qui a adopté l'holacracie afin de se libérer. Cette note aborde aussi la notion de propriété.
Plusieurs entreprises internationales sont reconnues pour avoir opté pour la libération. Ces organisations sont bien documentées dans divers ouvrages et elles sont listées sur les pages Wikipédia en référence. À noter que les pages Wikipédia en français et en anglais offrent des descriptions assez distinctes et complémentaires du concept.
Source
Auteur·trice(s) de note
Création
17 février 2024 22:42
Modification
18 février 2024 23:11
Licence
Attention : une partie ou l’ensemble de ce contenu pourrait ne pas être la propriété de la, du ou des auteur·trices de la note. Au besoin, informez-vous sur les conditions de réutilisation.