note Note générale
Posture en pouvoir partagé : la responsabilisation et la proactivité
Les notes « 🌾 Postures favorables au pouvoir partagé » détaillent les principales postures à développer afin de favoriser le partage de pouvoir. Elles constituent des éléments du Carnet de L'ILOT sur le pouvoir partagé. Une posture est « une manière d’être dans la relation à autrui, dans un contexte et à un moment donné ».
Étant donné le haut niveau d’autonomie, de liberté et de confiance dont on bénéficie dans nos rôles, nous devons démontrer un haut niveau de responsabilisation. Le modèle repose en effet sur la capacité des membres à pouvoir être responsables vis-à-vis leur travail, leur engagement et leur développement. Parfois, cela implique simplement d’accepter de demander de l’aide et d’être soutenue. La confiance mutuelle se construit aussi à travers cela.
La posture de responsabilisation vient aussi du fait qu’en contexte d’autogestion, on décide de beaucoup de choses concernant notre rôle et notre façon de travailler; on est vraiment l’actrice principale du récit. Par conséquent, quand il y a des choses que nous souhaitons faire ou changer, on est porté à « tourner le miroir vers soi-même ». Après tout, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (selon Voltaire, Churchill et l’oncle de Spider-Man).
Ce modèle de gouvernance implique aussi un haut niveau de proactivité.
D’une part, il faut bien comprendre sa contribution (actuelle et potentielle) dans l’organisation pour pouvoir ensuite proposer une façon de contribuer au collectif.
D’autre part, le modèle démocratique repose sur une participation proactive (mais variable) aux différents aspects de l’organisation, en dehors de nos projets et nos tâches propres.
Il y a certes une participation minimum qui est requise pour que la vie organisationnelle soit réellement collective et démocratique, mais il y aussi de la latitude sur le degré de participation. Étant donné que nous avons toujours la possibilité de nous impliquer davantage si nous le souhaitons et si nous avons le temps, cela demande un arbitrage. Cela implique de naviguer dans le spectre des possibilités d’implication entre l’observation, le partage d’informations, la contribution à la réflexion et la prise en charge.
Une note importante : si le pouvoir partagé demande un haut niveau de responsabilisation individuelle, cela ne veut pas dire que l’individu porte sur ses épaules toute la responsabilité de son succès : les autres facteurs organisationnels et systémiques sont à prendre en considération.
C’est d’ailleurs le cœur du pouvoir partagé : s’assurer que la structure et la culture organisationnelles offrent les conditions favorables aux individus.
Consultez le Carnet de L'ILOT sur le pouvoir partagé en explorant intuitivement les thématiques 💐 ou consultez la publication en version PDF 📔.
note Note(s) liée(s)
En pratique : les rôles organisationnels en contexte de pouvoir...
24 décembre 2023En pratique : la structure organisationnelle en contexte de pouvoir...
25 décembre 2023En pratique : L'auto-gestion, des zones d'autonomie et des zones...
26 décembre 2023Les postures favorables au pouvoir partagé
4 mars 2024Apprentissage sur le pouvoir partagé : l'importance de l'espace...
8 décembre 2023Défi du pouvoir partagé : les risques
9 décembre 2023Défi du pouvoir partagé: se déshabituer
14 décembre 2023Table des matières | Le Carnet de L'ILOT sur le pouvoir partagé
21 novembre 2023diversity_3Organisation(s) reliée(s)
Carnet(s) relié(s)
Le Carnet de L'ILOT sur le pouvoir partagé
file_copy 43 notesAuteur·trice(s) de note
Contacter les auteur·trice(s)Communauté liée
Équipe L'ILOT
Plus d’informationsPublication
20 décembre 2023
Modification
6 mai 2024 08:57
Visibilité
public