Des communautés nourricières pour accroitre l’autonomie alimentaire

La municipalité de Roquemaure cherche à développer une communauté nourricière grâce à une aide financière du ministère de l’Agriculture du Québec.

Cette communauté nourricière axée sur l’autonomie alimentaire, la proximité et l’accès à des aliments sains devrait voir le jour en 2024.

«L'idée est de proposer des projets pour développer l'agriculture urbaine et de proximité grâce à un système qui permettra d'atteindre l'autonomie alimentaire.Au final, le Plan de développement d'une communauté nourricière, c'est un peu comme un mini-plan de développement d'une zone agricole, mais à l'échelle d'une localité, d'une municipalité. Ça va être porteur de plusieurs nouvelles initiatives ou de synergies, ajoute le maire, qui précise que des rencontres de concertation avec les citoyens vont avoir lieu l'automne prochain».

Un projet similaire déjà élaboré à Saint-Camille, dans la MRC des Sources, montre les retombées de leur démarche qui a mobilisé toute la communauté. Les synergies avec les organismes et les entreprises locales sont nombreuses. L’école du village ainsi que la coopérative d’habitation pour les ainé.e.s se sont aussi impliqué dans le projet.

Il en est de même à Sherbrooke où une trentaine de citoyen.enne.s se sont rassemblé.e.s dans l’espoir de créer une communauté nourricière.

Les constats de Sylvain Charlebois- directeur du laboratoire en science analytique agroalimentaire de l'Université de Dalhousie sont les suivant :

Les citoyens veulent davantage de fermes, mais aussi davantage de transformation locale des aliments. Il s’agit d'ailleurs du maillon faible au pays.