note Note générale

4.17. Des résultats tangibles et une reconnaissance | Mémoire sur les communautés de pratique / résultats

ℹ️ Contexte
Cette note fait partie du carnet "La communauté de pratique comme stratégie de transfert de connaissances dans le champ de l’innovation sociale", un mémoire qui propose un regard critique sur le déploiement de la démarche Passerelles 1 (2018-2022) et qui vise à identifier les conditions de succès et les facteurs à considérer pour ce type particulier de communautés de pratique (CdP).
Table des matières | Résumé | Références

Les CdP 1 et 2 (présentation des cas) bénéficiaient d’une large visibilité sur la plateforme et présentaient des résultats à travers l’infolettre qui était envoyée aux deux semaines par l’équipe de Passerelles. Cette curation valorisait les contenus publics qui étaient partagés auprès d’un plus large public, ce qui assurait une visibilité de ces publications, contribuait au nombre de visites sur la plateforme et encourageait d’autres personnes à partager à leur tour des contenus au sein de ces espaces.

Les autres CdP, encore jeunes, n’ont pas présenté beaucoup de résultats tangibles à l’extérieur des communautés. Comme aucun processus d’évaluation n’était encore mis en place, il n’y a pas non plus de démonstration des effets positifs à partager aux membres, aux organisations d’attache ou aux bailleurs de fonds.

Il y a néanmoins une certaine visibilité des activités et des contenus partagés, notamment pour la CdP 3, qui ont été mentionnés dans quelques articles scientifiques et quelques présentations, dont deux à l’ACFAS. Concernant la CdP 4, les activités menées étaient relatées dans un certain nombre de publications gouvernementales. Les CdP 3 et 4 étaient par ailleurs les seules parmi celles étudiées sont se sont dotées d’un nom ainsi qu’une identité visuelle dédiée, ce qui peut contribuer à leur reconnaissance.

Si la reconnaissance d’une CdP aux yeux des organisations d’attache et des partenaires est importante, notamment pour rassembler les ressources nécessaires à son fonctionnement, elle l’est aussi aux yeux des membres qui en font partie, entre autres pour favoriser leur engagement.

Sur ce point, nous remarquons peu d’efforts consacrés à favoriser cette reconnaissance interne, à l’exception de la CdP 3 qui valorisait l’historique de la CdP, la contribution des membres et les activités du groupe, parfois de manière imagée et originale. Pour les autres CdP, ce type d’activité aurait probablement pu être développé davantage.

Enfin, comme mentionné plus haut, un travail aurait pu être fait de manière plus large pour contribuer à la reconnaissance de l’approche de CdP auprès des organisations d’attache et des bailleurs de fonds. Des responsables de l’animation auraient aimé bénéficier d’outils expliquant la pertinence des CdP et d’arguments en faveur de ce type de démarche.