Des terres périurbaines converties en jardins communautaires.

La Grange du Sanctuaire située à 10km du centre-ville de Sherbrooke utilise 2 des 9 acres de terre qui ont été achetés en 2015 par Gilles Raymond et Denise Brizard. Le couple accueille chaque année des gens issus de l’immigration. Moyennant un modeste tarif pour couvrir les frais du système d’irrigation, ils peuvent venir travailler au champ de mai à octobre, avec des membres de leur famille, et repartir avec leur récolte.

Le projet réalisé en collaboration avec la Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE) est un franc succès. Jusqu’à une vingtaine d’individus par année peuvent jardiner, ce qui leur permettent d’avoir accès à des produits frais et locaux, mais aussi de se retrouver en nature, de sortir de chez soi et de socialiser.

Les besoins

  • Le transport, bien que le covoiturage soit possible, il serait idéal de pouvoir prendre l’autobus pour se rendre à la Grange du sanctuaire.
  • Avoir accès à de l’expertise en lien avec la santé des sols et le contrôle des insectes nuisibles.
  • Avoir de l’équipement qui pourrait être partagé avec d’autres jardins communautaires.

Le problème

Sherbrooke a un programme de soutien des jardins communautaires, mais c’est réservé aux jardins en espace public et non privé qui fait que la Grange du Sanctuaire « n’entre pas dans le cadre habituel ».

Une solution

La Ville de Sherbrooke envisage d’élaborer un plan de développement d’une communauté nourricière. Le concept a été développé par Vivre en Ville. L’organisme a collaboré avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec à la création d’un Guide d'élaboration d'un plan de développement d'une communauté nourricière

« L’intention est de donner accès à une saine alimentation pour tous et à des aliments de proximité. L’agriculture périurbaine, ça fait aussi partie de l’idée de dépasser les frontières traditionnelles entre les milieux urbains et ruraux » - Vincent Galarneau, directeur des systèmes alimentaires de proximité à Vivre en Ville.

Un projet tourné vers l’avenir

Les propriétaires de la terre qui rêvent de voir leur modèle (centré sur le partage) se multiplier et se pérenniser entreprennent également des démarches pour perpétuer l’usage actuel de la terre par une fiducie d’utilité sociale agricole.

« La terre, même si on est propriétaires, en fait, on l’emprunte. C’est aux générations futures » Gilles Raymond – propriétaire.

https://www.laterre.ca/actualites/en-region/des-terres-periurbaines-converties-en-jardins-communautaires

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Publication

20 février 2023

Modification

20 juillet 2023 11:20

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